jeudi 26 juillet 2012

Un temps pour le silence...

« Le silence est fait de paroles qui se taisent. »

Yvon Rivard

N'y a-t-il pas quelque chose de plus merveilleux que le silence ? L'absence de bruit, de murmures, de tapage... Se retrouver avec soi-même, vivre avec l'impulsion de son coeur, sa légèreté profonde... avec comme seul présage de présence le vent...

Je suis vivante à travers mes silences...


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mercredi 25 juillet 2012

Une condition non négociable...

« La meilleure condition de travail, c'est les vacances. »
Jean-Marie Gourio


Ce matin, je suis fébrile... d'ici 16h00, je serai officiellement en vacances. Dix-huit jours en symbiose avec ma petite famille, car pour nous les vacances, c'est l'aventure, notre aventure. Puis pas question de demeurer à la maison. Les vacances sont planifiées, l'ittinéraire est tracé, les lieux de dodos réservés... ne restera qu'à remplir nos journées en fonction de la température, des goûts, de l'intuition du moment...

Ce matin, je suis fébrile... dans deux jours, je traverserai l'océan, pour découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles terres...

J'adore cette déconexion qui devient aussi une connexion extrême avec mes enfants et mon conjoint où nous sommes ensemble 24 heures sur 24, dans un milieu à découvrir, à travers des gens qui ne parlent pas notre langue. On se retrouve ensemble, on prend le temps, le temps de partager, de s'écouter, de vivre le moment présent...

Il y a déjà plusieurs années que je vis l'ensemble de mes vacances à l'extérieur de la maison, avec ma petite famille, en camping, dans un ilôt isolé... et je l'apprécie beaucoup.

Au moment où je vous écris, tout est prêt : valises, nourriture, activités spéciales pour occuper les enfants durant le trajet en voiture, appareil photo, ...

Et j'ai hâte de décrocher. Pas de téléphone, pas d'internet, pas de télévision... la simplicité comme je l'aime. Celle qui me fait apprécier le moment présent, qui me fait connecter avec les gens que j'aime et la nature ... Lecture, découverte et aventures sont au programme...

Enfin, en attendant la fin de cette journée, je dois aller préparer mon départ au boulot et travailler une dernière journée.


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mardi 24 juillet 2012

Fou, comme vous...

« Folie n'est pas déraison, mais foudroyante lucidité. »
Réjean Ducharme


La définition de la folie est vaste. Certains se trouvent fous de sortir de leur zone confortable. Certains se trouvent fous en prenant des risques, de bafouer des règles sans conséquence. Certains sont touchés par la maladie mentale et passent pour des fous...

Pour moi, la folie c'est beau, il s'agit d'un était d'esprit, une légèreté de l'âme... De petits moments de bonheur que l'on s'accorde sans condition, uniquement pour l'amour de soi-même, comme dan un rêve éveillé...

Qu'est-ce que la folie sinon un état euphorisant pour celui qui s'en empare un instant ? Qui n'apprécie pas ces petites folies passagères qui ne mettent en danger aucun être sur cette Terre. Et qui nous fait tant de bien en dedans...

Rêver peut souvent sembler folie vu de l'extérieur. Rêver lucidement c'est mettre en place des projets merveilleux et des folies.

Je suis folle de partir à l'aventure dans des zones sauvages, je suis folle de rouler sans but, juste pour rouler, je suis folle de donner autant de temps à un projet qui ne m'apporte rien financièrement quand je pourrais avoir tellement plus ailleurs, je suis folle de vouloir sauter en parachute, je suis folle de vouloir une motocyclette, je suis folle d'aimer le tatouage, je suis folle de dépenser autant pour des choses qui sont superficielles et éphémères... Je suis folle, comme vous tous d'ailleurs! 



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lundi 23 juillet 2012

Êtes-vous susceptible?


« Il y a des gens qui ont la susceptibilité de l'huître. On ne peut toucher
sans qu'ils se contractent.''



Paul-Jean Toulet

Êtes-vous susceptible ? Êtes-vous disposée à vous vexer, à vous offenser facilement ? Je suis d’avis que la susceptibilité est souvent liée au contenu et à la personne qui fait la remarque. Les commentaires qui nous font souvent le plus réagir ne sont-ils pas ceux qui sont vraies, qui viennent nous chercher, nous confronter à la réalité ? Et si c’est ma meilleure amie, mon conjoint ou ma mère qui fait la remarque ? Comment je réagirais ?
Les mots sont porteurs de grandes choses. Le contenu d’un texte peut avoir plusieurs sens et les mots choisis un impact important sur son receveur… ce pourquoi les réactions peuvent diverger d’un individu à un autre. Et si s’ajoute à cela la personnalité, les possibilités sont grandes…
N’en demeure pas moins que les personnes qui semblent les plus susceptibles ne le sont que devant leurs faiblesses, leurs peurs, leur talon d'achille … du moins c’est ce que je crois !

Une fois que nos impulsions sont identifiées, que nous avons pris quelques minutes pour respirer par la nez et nous demander si notre interlocuteur a bel et bien voulu dire ceci ou cela… on se rend bien compte qu’un sillon s’est créé entre ce qui a été dit et ce qui a été entendu… n’est-ce pas ?

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dimanche 22 juillet 2012

Une vie sans émotion, n'est pas une vie.

« Une vie sans émotion est une vie perdue. »

Roger Fournier


Vous imaginez-vous vivre sans émotion ? Pas de réaction liée à l'admiration, à l'amour. Pas de joie, de tristesse, de peur, de colère, de jalousie, de dégoût, de surprise et de mépris... La vie serait fort probablement très monotone. Nous ne serions rien, nous n'aurions rien pour nous stimuler à aller de l'avant. À la limite, nous n'apprécierions pas... se serait l'indifférence totale face à l'autre, aux événements, ...

  • Quoi de mieux que des papillons dans l'abdomen lorsque notre amoureux franchi la porte de l'entrée à l'arrivé du travail?
  • Quoi de mieux qu'une saine jalousie pour nous pousser à l'action, à nous dépasser ?
  • Quoi de plus essentiel que la peur pour éviter le danger ?
  • Quoi de plus essentiel que la tristesse, le vide lié à l'absence pour nous faire apprécier la présence de l'autre?
  • Quoi de mieux que la surprise pour démontrer notre appréciation ?
  • Quoi de plus essentiel que la colère pour s'affirmer devant une personne qui ne nous écoute pas?
  • Quoi de mieux que le bien-être intérieur  dans une vie qui nous comble?
  • Quoi de mieux que l'admiration pour prendre de nouvelles habitudes et s'élever personnellement? ...

Par ailleurs, je suis d'avis que les émotions négatives ne devraient pas prendre une grande place. Elles nous apportent toutefois beaucoup face à nous-même, nous permettent de grandir. Les émotions positives sont un carburant pour aller de l'avant, vivre, propulser nos actions...

Vous en pensez-quoi ? Quelle est l'émotion la plus essentielle à votre vie ? Laquelle aimeriez-vous vous débarasser ?

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samedi 21 juillet 2012

Ce garçon... comme bien d'autres!

« Enfant : fruit qu'on fit. »

Léo Campion

Hier, une tristesse m'a rejointe. J'ai vu un petit bonhomme qui m'a fait me questionner, qui m'a atristé. Un petit garçon d'à peine 8-9 ans, un petit garçon inconnu... J'écris un petit garçon, mais c'était plutôt un ''gros'' garçon. Un enfant avec un surplus de poids si important que je me serais crue dans une série américaine. Une série de métamorphose extrême.

Pourquoi ? Comment ? Qui ? L'enfant de 8-9 ans n'a pas l'information, le jugement, la maturité, les outils pour gérer l'ensemble de son alimentation et de ses activités de façon autonome. Il y a quelqu'un qui prépare ses repas, qui choisit les aliments, qui l'amène au parc, faire une promenade à vélo, l'incite à faire des activiés, lui inculque un mode de vie sain...

Certains diront qu'il a peut-être une maladie quelconque, un métabolisme lent, ... Je n'y crois pas, du moins pas pour la majorité (99,9%) des enfants qui ont le même problème que ce petit ''gros'' garçon... Ça me fait peur, ça m'atriste... je suis impuissante.


vendredi 20 juillet 2012

Je poursuis mon bonheur...

''Je ne suis pas sans regrets… pourquoi faut-il que l’amertume, ne s’en tienne pas qu’aux agrumes.''

''J’aimerais ne plus jamais… trop m’en faire sur l’inutile, et quand la nuit reviendrait. Garder mon sang froid bien frais, sous des cieux plus heureux.''
Daniel Bélanger



Je dois avouer que je n'ai jamais été une grande fan de Daniel Bélanger, peut-être en ai-je été saturée durant ma vie d'étudiante où une colocataire ne cessait de faire jouer en boucle les pièces de cet artiste....

J'écoute régulièrement la radio populaire et j'apprécie particulièrement la musique francophone. Il y a beaucoup de talent au Québec, nous nous devons de l'avouer. Ce qui m'a fait redécouvrir Daniel Bélanger et sa chanson sur le bonheur. Vous comprendrez qu'elle m'a rapidement rejointe et conquise. Son rythme invitant à se trémousser, ses paroles imagées, ses textes recherchés... j'ai craqué! Ce pourquoi, je poursuis mon petit bonheur de chemin ce matin.

Bonne journée. 



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jeudi 19 juillet 2012

La simplicité...

« Tout le monde aime la simplicité ; quelques-uns l'admirent, peu de gens l'adoptent, personne ne l'envie. »

Marquise de Lambert

Êtes-vous adepte de la simplicité ? Pas trop de flafla. On fait ça pas compliqué, à la bonne franquette ! Personnellement, je n'aime pas me compliquer la vie au quotidien. Cette tendance se poursuit même lorsque je reçois des gens à la maison et au travail...

Les choses simples sont essentielles à ma vie. Elles me font sauver du temps, me sécurisent.

Il y a des choses tellement banales qui nous font du bien au quotidien. Des petits signes, de petits mots, de petites attentions toutes simples... comme un baume sur la journée. En voici quelques-unes:
  • Le baiser de mon amoureux qui vient me réveiller tous les matins;
  • Mon café matinal fumant et odorant;
  • Un feu de camp;
  • Le camping;
  • Un verre de vin en bonne compagnie;
  • Une promenade en forêt;
  • L'odeur des rôties du matin;
  • Le calîn d'un enfant;
  • Une parole encourageante d'un collègue;
  • Des félicitations sincères;
  • Un billet de blogue amusant ou portant à réflexion;
  • Un ami qui laisse un commentaire sur mon mur FB;
  • Un sourire dans l'autobus;
  • Un levé de soleil;
  • Une cuillèrée dans un pot de beurre d'arrachide neuf;
  • Le chant des cigales;
  • Un souper cuit au BBQ;
  • ...

Il y a tant de choses simples qui font plaisir... vous en connaissez ?

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mercredi 18 juillet 2012

Quel est ce mot ?

« Meilleur que mille mots privés de sens est un seul mot raisonnable, qui peut amener le calme chez celui qui l'écoute. »

Bouddha

Savez-vous écouter ? J'ai bien essayé et je sais que ce n'est pas toujours facile. Des mots passent et repassent. Des phrases entrent dans nos oreilles et en ressortent. Notre tête n'est pas toujours complètement là. Notre esprit est parfois préoccupé.

Je suis en mesure d'écouter l'autre. Mes sens me le permettent. Toutefois, il m'est bien plus facile de m'écouter moi-même. J'ai suffisamment de respect pour moi afin de ne pas ignorer mes complaintes et mes déboires. Je ne dis pas que je plie à tous mes caprices, au contraire, je me parle, je me comprends et je m'écoute. Du  moins, c'est ce que je crois. Je n'ai pas l'impression de me juger. J'accepte mes mots avec calme et respect. Je ne me censure pas. J'accepte qui je suis, entièrement...

Face à l'autre, je pèse mes mots. Quelle impression vais-je transmettre ? Est-ce à la hauteur de la personne que je suis ? Et mon image dans tout ça ? Ma crédibilité qui m'a apporté tant de respect et d'appréciation
 ...

Trouver le bon mot. Celui qui est raisonnable, remplie de sens. Celui qui fera en sorte que je serai écouté. Celui qui fera une différence. Quel est ce mot ? Confiance ? Écoute ? Respect ? Calme ?...

Quel est ce mot ?



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mardi 17 juillet 2012

Qu'on aime ou qu'on aime pas, l'eau est essentielle!

« La force de l’eau vient de la source. »

Proverbe persan


C'est connu de mes proches... je n'aime pas l'eau. Je peux en boire, voguer dessus, mais plonger dedans ou me faire arroser, je déteste. Ce n'est pas que j'ai peur. Je sais parfaitement nager et même mieux que plusieurs. Je n'aime tout simplement pas ça. Je n'ai pas de plaisir à ça. J'aime autre chose et la majorité respecte mon choix.

Par ailleurs, mon lien avec l'eau a été quelque peu bouleversé depuis les derniers jours. La chaleur m'a amené à mettre plus que mes pieds sur le bord de la piscine et à plonger dans un lac, je me suis baignée. J'ai aussi eu droit à une superbe douche lors d'une sortie à vélo, j'avais mal prévu l'orage. J'ai été trempée. J'ai aussi goûter au manque d'eau... la déhydratation. Trop sûre que je peux survivre avec mes réserves... nausée et étourdissements s'en sont suivi. J'ai vite remédié à la situation et j'ai compris que je n'étais pas invincible, que l'eau c'est la survie.

Aujourd'hui, il pleut dehors. Je trouve ça beau. L'eau, c'est la vie. Elle fera renaître nos petits gazons jaunis et nos fleurs flétries...

Bonne journée de pluie mes amies!


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lundi 16 juillet 2012

Avance... laisse le passé derrière.

''Ne laisse jamais personne éteindre cette Lumière dans tes yeux et te faire perdre ton sourire. Fais tes choix, vis avec tes erreurs, fais face à tes peurs,
laisse le passé derrière et avance sans te retourner et dis-toi que le meilleur est à venir. Et si tu penses avoir perdu un petit bout de bonheur, ne t'en fais-pas, quelqu'un t'en donnera le double.''

Forum Les plus beaux poèmes du monde


Comme plusieurs d'entres-vous, j'ai goûté à la douleur. La douleur du coeur qui te détruit par en dedans. Qui te fait pleurer toutes les larmes de ton corps jusqu'à la sécheresse. La douleur comme il est difficile de la décrire. La douleur qui nous arrête, la douleur qui nous fait penser à la fin...

La douleur comme celle liée à la perte d'un être cher, la douleur d'une rupture amoureuse, la douleur de la perte d'un emploi qu'on a désiré, où l'on s'est acharné. La douleur du rejet d'un groupe, de paroles malveillantes, la douleur de la manipulation... La douleur liée à la maladie d'un enfant, à la déception, à sa propre destruction...

Il m'a fallu à chaque instant croire en moi, croire au futur, croire que le bonheur serait de retour. Il m'a fallu faire face à mes peurs, mes peurs de reproduire les mêmes erreurs, de revivre les mêmes événements, de ne pouvoir esquiver la menace... J'aurais voulu fuir ma vie, revivre, recommencer... je savais bien qu'il en était impossible. Le passé, quoi que passé, avait teinté mon présent, il ne reste qu'à le laisser derrière et à rebatir sa confiance, son bonheur, retrouver son équilibre...

Il y a tant de bonheur autour, il suffit d'ouvrir les yeux... des enfants qui rient, le chant des oiseaux, la chaleur des bras d'un amoureux, le câlin d'un enfant, une balade à vélo, une situation loufoque, des vacances en famille, un souper en amoureux, un coucher de soleil, une longue nuit d'été, le silence, la chaleur du soleil, le vent qui souffle dans la montagne,..

Le bonheur, c'est aussi d'avoir des amies, un travail qui nous passionne, des enfants aimant, des projets, les vacances ...

Humm... les vacances! Les vraies... Elles s'approchent à grands pas et elles regroupent la plupart de mes petits bonheurs. Peut-on être trop heureux ?



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jeudi 12 juillet 2012

Au sommet...

« Qui veut gravir une montagne commence par le bas. »

Proverbe chinois


J'en suis certaine, je suis née pour la montagne... pour sa splendeur, pour sa grandeur, pour son altitude, pour sa beauté... Je suis amoureuse de la montagne... pour ses défis, pour ses obstacles, pour son imprévisibilité, pour ses trésors cachés...

J'en suis certaine, je suis bien en montagne... j'y capte toute sa fraicheur, son énergie, sa dynamique. Elle m'apporte ce dont jai besoin, elle me dirige vers l'essentiel...


Il y a ceux qui aime se reposer dans le sable chaud, se laisser bercer par le son des vagues et il y a,  comme moi, les amoureux de la montagne. Atteindre les plus hauts sommets ne me fait pas peur, m'énergise, me captive... ce pourquoi j'y retourne chaque année.


Le paysage que la montagne nous offre à son sommet est un cadeau. Un cadeau pour celui qui a pris son courage à deux main, celui qui a affronter les dangers, celui qui a relevé le défi, aussi différent soit-il d'une montagne à une autre.




J'ai vu et atteint les plus hauts sommets du Québec et plusieurs montagnes au Canada. Je rêve de l'Islande, du Kilimanjaro, de l'Éverest même. C'est l'adrénaline, la splendeur, la récompense que m'offre sur un plateau de sueur la nature qui me stimule, qui me met au défi, qui me fait relever le défi... qui me fait aimer la montagne. 




J'y retourne. J'y retournerai très bientôt. Pour des vacances en montagne. Ma petite troupe le sait. Ma petite troupe est motivée. Ma petite troupe est capable de le faire elle aussi. Tout se passe dans la tête, même pour un petit bonhomme de 4 ans, même pour une petite fille de 7 ans, même pour une maman dans la trentane et un papa dans la quarantaine... la montagne nous attend avec ses trésors.




J'ai des fourmis dans les jambes. J'ai des paysages qui ne veulent qu'être développés dans ma tête. J'ai besoin du souffle de la montagne, de revivre à travers sa beauté, ses défis et ses trésors...




Lorsqu'un long silence sera présent sur ce blogue, j'espère que vous m'accompagnerez en pensée. Je serai à la poursuite du souffle de la montagne.



Crédit photo: photo-libre.fr

La ligne...

« La ligne droite c'est le bras détendu pour frapper. La ligne courbe, c'est le bras replié pour aimer. »

Germaine Beaumont


La ligne est parfois mince et il faut prendre bien des précautions afin de ne pas blesser l'autre... La ligne la plus courte est la ligne droite, même si le chemin le plus sinueux cache souvent de beaux paysages et des défis majestueux... Surveiller sa ligne, faire sa ligne de sourcils ou de bikini, pour être jolie, il semble que oui... Ne pas dépasser la ligne et suivre les règles... Se tirer une ligne, à proscrire dans ma vie à moi, je n'ai pas besoin de ça pour être sur un nuage... Nous avons tous une ligne de conduite, des règles non écrites...

Des lignes, il y en a partout. On les suit, on les trace, on les aime, on les déteste aussi...

Vous en connaissez d'autres ?


crédit photo: www.photo-libre.fr

mercredi 11 juillet 2012

Grandir ou vieillir...

« On peut grandir, et même vieillir, mais pour sa maman
 on est toujours un petit enfant. »

Jean Gastaldi


Hier, je me baladais à vélo avec mes enfants. Je roulais lentement derrière eux. Mon fils était sur son petit vélo à quatre roues et ma fille sur son vélo à deux roues... Je n'en revenais pas.Il me semble que c'était hier. Hier que je berçais ces deux petits êtres fragiles et sans défense. Hier que je leur faisais des grimaces et des sons de bouche...

Tout en roulant, je les observais, je les regardais, je réfléchissais aux huit dernières années. Je me perdais dans mes pensées... mes enfants ne sont plus des bébés. Mes enfants ont tellement grandis. Ils sont rendu grands. Deux beaux enfants vifs et plein d'énergie. Une belle énergie, du bonheur plein les yeux, des projets plein la tête, des visions du futur qui débute souvent par : ''Tu sais maman, quand je serai grand...''

Ils sont tellement beaux à voir et à entendre... mes bébés, mes petits amours... pour toujours!


Crédit photo: Fleur d'âme

lundi 9 juillet 2012

Tout en douceur...

« Les hommes sont comme les plantes : la douceur et le parfum du fruit proviennent du sol et de l'ensoleillement dont ils ont joui. »

Hector Saint-Jean-de Crèvecoeur

Il est probablement plus facile de donner de l'amour lorsqu'on en a reçu. Du bonheur lorsqu'on l'a connu. De la douceur l'orsqu'on l'a reçu. N'utilisons-nous pas des modèles dans l'élaboration de nos oeuvres, même pour créer ? La base est là, notre personnalité vient teinté le tout ?

Quoi qu'il exite au moins deux avenues : donner ce qu'on a reçu et ne pas reproduire les erreurs de nos parents, je crois que nous possédons tous, sans exception, les outils pour être heureux. Certains devront creuser et travailler plus forts que d'autre, la confiance, les perceptions y prenant beaucoup de place... ainsi va la vie.

Sans qu'il s'agisse d'une certitude absolue, je suis d'avis que lorsque nous misons sur nos forces, toutes les possibilités s'offent à nous.

Bon lundi!

Crédit photo : www.photo-libre.fr



samedi 7 juillet 2012

L'effervescence ne permet pas le repos...

« La goutte d'eau séparée de l'océan peut trouver un repos momentané, mais celle qui est dans l'océan ne connaît pas de repos. »

Ghandi

Comment trouver le repos, l'apaisement lorsque tout bouge rapidement autour de soi? Comment trouver le calme  nécessaire au repos lorsqu'on est une maman? Ce n'est pas facile, je l'avoue. Vivement le moment de mettre tous nos petits amours au lit...

La fin de semaine est, pour plusieurs, deux jours de repos... oups, de congés! L'effervescence de ces deux jours est pour moi très stimulante, mais loin d'être synonyme de repos. J'ai souvent plein d'activités en tête et un besoin profond, viscéral de bouger et d'être avec ma troupe.

Effectivement que je suis en mesure de relaxer lors d'une balade à vélo, en faisant le ''sauveteur'' lors de la baignade, toutefois, jamais mes sens seront entièrement déconnectés et que je serai au repos...

Est-ce que seule la possibilité de se retrouver sur une île déserte permet à une maman de se reposer ? Devons-nous réellement être séparé de notre océan pour relâcher complètement ? Je me pose cette question devant le nombre croissant de maman en dépression, en ''burn out'', en fatigue chronique... Sommes-nous en train de nous oublier complètement ? Le repos seul et isolé, loin du quotidien et des autres est-il nécessaire ? À vous de me le dire...


Crédit photo: www.photo-libre.fr

vendredi 6 juillet 2012

Oublier tout...

''Oublier, oublier que l'on est méchant, oublier tout ce qui est faux, même les fantômes dans le dos... Oublier le coucher du soleil, oublier toutes les misères qui dorment dans la neige à l'hiver... Oublier que l'on s'est trompé, oublier toutes les erreurs, même celles qu'on fait quand on a peur...''

Dany Bédar



Ce serait tellement facile de pouvoir tout oublier : le mal, les paroles blessantes, les mauvaises expériences, la douleur, le malheur et la détresse dans le monde, l'indifférence, ... et ne garder en tête que le beau, que le vrai, que l'essentiel au bonheur!

jeudi 5 juillet 2012

Je t'aime xxx

''Pourquoi demander si je t'aime encore, comme si un jour je ne t'aimerais plus?''
Rodrigo Pino


''Je t'aime''. Ne voici pas des mots agréables à entendre. Dit timidement ou avec passion, ces mots remplissent le coeur de ceux qui les reçoivent.

J'ai de la chance. Un petit bonhomme, une fillette, un amoureux et une maman qui ne se cachent pas de gonfler mon coeur d'amour...

''Je t'aime''. Des paroles qui ,lorsque sincèrent, s'incèrent dans le coeur et dans l'âme des amoureux pour leur faire partager une énergie magnifique, un bonheur indescriptible...  

J'aime, oui j'aime. J'aime au plus profond de mon âme les deux petits êtres que j'ai mis au monde. Jamais je ne pourrais imaginer ma vie sans eux. J'aime cet homme qui à première vue j'aurais voulu ne pas aimer (j'ai été touchée par le véritable amour, celui où le coeur va au delà de la cognition)... J'aime les parents qui m'ont donné la vie, sans eux je n'aurais jamais connu ce qu'est aimer...

Crédit photo: www.photo-libre.fr



mercredi 4 juillet 2012

Pour que s'éteigne cette colère...

« Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. »

Hazrat Ali

Il m'arrive parfois d'être en colère, en colère contre moi, contre mes propres réactions, en colère parce que je ne suis pas à la hauteur de ce que je suis capable de donner... Je peux aussi être en colère face à l'injustice, face à la souffrance, face à l'amertume, face à l'autre...

Pour apaiser ma colère, éteindre le feu dans le plus profond de moi, je dois me pardonner, me parler intérieurement, me demander de cesser d'interprêter les dires de l'autre, mes réactions obtues, laisser le feu derrière, l'éteindre avec calme et raison. La raison demeure parfois dans un coin obscur...

La colère est parfois forte, le travail sur moi-même est alors plus grand. Je dois puiser au plus profond de mon âme, de mon coeur et de mon corps pour me pardonner cette rage que j'attise sans raison par passion pour mon amour propre, par désir de garder la tête haute, par orgueil...

Une douche froide, c'est ce que j'ai besoin. Une douche pour l'âme. Retrouver mon équilibre devant le mépris et la jalousie que je reçois de l'autre. Pouvoir faire fit de cette amertume qui est projeté en ma direction. Je n'ai pas à capter cette mauvaise énergie. Elle ne m'appartient pas, tout simplement...

L'oie en moi, la fière et douce n'a qu'un seul choix. Laisser couler l'eau du mépris sur ses plumes douces et immaculées...

Depuis quelques mois, j'ai choisi la route du silence. J'esquive les coups. Je reste allerte malgré l'espoir de pouvoir très bientôt ranger cette histoire dans une armoire sous clé. Pour que les bons souvenirs soit conservées et que la fin soit oubliée.


 
  
Crédit photo: www.photo-libre.fr

mardi 3 juillet 2012

Revivre sa fierté d'enfant.

''L'espoir de faire revivre un bonheur passé se rallume toujours une fois dans le coeur de l'Homme.''

Johann Wolfgang


Cette fin de semaine, j'ai eu l'impression de revivre un événement qui a marqué l'été de mes 6 ans, et ce, à travers ma fille...

Je vous mets en contexte. J'ai tenté bien jeune de faire du ski nautique. Mes parents ont vécu sur le bord de l'eau, tous ont pratiqué des activités nautiques dès leur plus jeune âge. Leur passion nous a été transmise et dès 6 ans, j'ai complété l'exploit, comme mon grand frère avant moi...

Ceux et celles qui ont déjà tenté l'expérience, vous savez qu'il y a de quoi être fière. Plusieurs jeunes adultes et adultes ayant tenté l'activité, ont souvent eu bien de la difficulté et surtout des courbatures le lendemain, sans parler de l'eau avalée et des petites blessures lors des chutes. Imaginez alors la fierté d'une fillette de 7 ans à peine qui tente l'expérience et qui réussit dès la deuxième tentative à se tenir debout sur l'eau, tirée par un bateau... Ma fille hurlait de joie et en tremblait à son retour au bord. Elle n'a pas tombée et a demandé d'y retournée. Elle a aimé ça.

De mon côté, j'étais fière de ma grande fille et je ressentais sa fierté. Comme à mes 6 ans, dans mon corps de petite fille. J'étais excitée par sa réussite, j'étais envahie par une grande émotion, je ne tenais plus en place... Un très beau moment!

Enfin, elle aura des choses à raconter cette petite fille de la ville à son retour à la maison, ... et moi, je me remettrai tranquillement de mes émotions, jusqu'à la prochaine fois!

Crédit photo : Oncle Éric


dimanche 1 juillet 2012

Une famille unie... quel bonheur!

« En famille on n'est jamais seul à posséder son univers, à se posséder ! En famille on est toujours là pour quelqu'un ! »

Michel Dallaire


Ma famille s'est d'abord ma fille, mon fils et mon amoureux. Puis, il y a ma mère, mon père, mon petit frère de 33 ans, mon grand frère, mon neveu, ma filleule, ma mamy, ma grand-mère, mon grand-père... mes cousines, mes cousins, mes oncles et mes tantes.

Évidemment, je passe plus de temps avec mes enfants et mon conjoint qu'avec le reste de ma famille, quoi que rien ne remplacera le bonheur que nous avons de nous retrouver ensemble autour d'une bonne table (souvent préparée par maman), de prendre un verre et de faire des activités ensemble.

Hier, s'était une grande fête familiale. Mes parents recevaient la famille de mon père (frères, soeurs, neveux, nièces et progéniture). Une rencontre que nous avons une fois l'an et l'une des seules fois de l'année où je peux voir mes cousins et cousines, car lors des fêtes (Noël, Pâques, Jour de l'an...), je dois me partager entre deux familles (celle de mon conjoint) et eux aussi.

La famille est une valeur très importante pour moi (et pour le reste des membres de ma famille aussi), nous sommes tissés serrés comme on dit. Nous nous tenons au courant de nos vies, nous nous entraidons, nous aimons nous retrouver et nous partageons certaines passions.

Aujourd'hui, sera aussi une journée spéciale. J'irai faire un tour à vélo avec ma cousine et mon chum, deux adeptes de vélo de route comme moi. Je suis très heureuse, car je roule souvent seule à cause des horaires, de la distance qui me sépare des membres de ma famille et des enfants. Puis, avec mon chum, le vélo se fait en garde partagé : je roule tu t'occupes des enfants, tu roules je m'occupe des enfants. Ce matin, j'aurai ma mère pour prendre soin de mes mousses. Je pense que je la dernière fois que j'ai fait du vélo de route avec mon chum, c'est avant d'avoir des enfants... 8 ans! Ouf!



Crédit photo: culture vélo.